La question du blanchiment a depuis toujours été associée au marché de l’art : blanchiment d’œuvres d’art d’origine illicite d’une part, et blanchiment de fonds par l’achat d’œuvres d’art d’autre part. Jusqu’il y a peu, tout le monde en entendait parler mais cela n’a jamais réellement perturbé le marché…
Avec la transposition d’une directive européenne en droit belge, la matière a fortement évolué, rendant les acteurs du marché de l’art directement responsable de l’application de cette législation particulièrement technique. Toutes les galeries, marchands et maisons de vente publique sont obligées de s’y conformer sans délai.
Tour d’horizon de la matière, avec Me Alexandre Pintiaux, avocat en droit des arts et de la culture et maître de conférence à l’ULB au sein du master en gestion culturelle.
Compilant les questions juridiques mêlant le droit et l’art, Alexandre a publié en 2014 un manuel sur le droit et l’art et à participé à de nombreuses publications scientifiques sur le sujet. Il a également publié un recueil des règles de droit applicables au secteur. Il en est à la 4e édition.